jeudi 23 août 2007

Le Pérou en bref

Ça y est, le Pérou c’est fini ! C’était plus rapide que la Bolivie mais le pays est beaucoup plus grand et on voulait faire l’impasse sur les touristes aoûtiens alors...

La première chose qui marque au niveau des paysages et du climat, c’est la mer. C’est ce qui fait la première énorme différence avec la Bolivie. Après des semaines d’Altiplano, le climat plus humide, brumeux et tempéré de la côte était une bonne découverte, d’autant plus qu’elle était bordée de dunes de sable, chose assez extraordinaire à voir là-bas. Sinon pour ce qu’on a vu, les paysages restent assez similaires, seule la région d’Arequipa se dénote clairement par son aridité et ses volcans.

La mer et le tourisme de masse ont fait que le Pérou, pays plus « ouvert » que la Bolivie, s’est adapté au touriste, et s’est développé économiquement plus rapidement. Derrière le tourisme, le Pérou possède bien autant si ce n’est plus de ressources naturelles que la Bolivie (le gaz en moins). Les Péruviens vivent du tourisme, et ca se sent nettement dans les échanges que l’on a eus avec eux. Des gens plus agréables encore au fur et à mesure qu’on descendait, plus naturels et spontanés aussi. Par contre il y a beaucoup de points communs avec les Boliviens notamment en ce qui concerne la prise d’initiative en public : on l’aura remarqué, que ce soit durant le tremblement de terre à Ica ou dans le bus, les gens ont du mal à prendre les rênes pour arranger la condition de tous, alors qu’ils le voudraient fortement ca se voit, c’est un peu chacun pour soi c’est plutôt étrange... Le métissage est beaucoup plus marqué au Pérou, et par là-même également les échanges et l’intégration des cultures qui y sont présentes.

Concernant le coté matériel, le Pérou est plus fourni : les bus sont mieux, plus confortables, idem pour les logements, l’eau chaude manque toujours par contre... La mer se ressent au niveau de la cuisine, une grande partie de l’alimentation basique de restaurants intègre les fruits de mer, poissons, notamment les « ceviches », sorte de soupe froide de fruits de mer et poisson avec citron, ail, herbes et épices qui pourrait rappeler l’Asie. Pour le reste, patates, riz, caldo de cordero (bouillon d’agneau)...

Tout cela revient dans l’ensemble plus cher (mais ca reste quand même très bon marché... faut pas exagérer) et la situation économique est meilleure mais pas franchement énorme, la plupart des gens travaille 7j/7 et pour pas beaucoup... Une nuit revient à 40 Soles (S) pour deux, un paquet de clopes 4 S, un très bon repas 40 S, et 300 S un très bon sac de couchage.


4 S = 1 euro

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