Titicaca coté Pérou : les îles Uros et Taquilé

Les îles Uros, ou l’arnaque touristique. C’est peut être un peu fort, mais c’est pourtant le sentiment que j’ai eut après être passée sur ces îles…
Les Uros sont issus d’une civilisation ancienne (pas de chiffre exacte) disparue il y a une cinquantaine d’années. Les îles Uros forment aujourd’hui un ensemble de 37 îles peuplées d’environ 2000 personnes. Ces îles flottantes son entièrement fabriquées par l’homme à l’aide de totora, sorte de roseau qui pousse abondamment dans le lac. Le seul et unique revenu pour les habitants est le tourisme. Il pourrait être intéressant de connaître cette civilisation, leur habitude, le pourquoi du comment de ces îles artificielles… Mais leur seul préoccupation semble de se faire prendre en photo pour gagner quelque sol ou de vendre leur pseudo tapisserie traditionnelles. A peine les touristes partis, les costumes traditionnels tombent pour laisser place aux jeans et aux maillots de foot…
Pas très agréable se passage par ce chapelet d’îles…





Taquile
On a eu peur sur le coup de se retrouver dans la même arnaque que les îles Uros en voyant la foule de touristes s’amasser sur la place principale de l’île. On a fuit directement vers les hauteurs de l’île beaucoup plus tranquilles. On s’est très vite rendus compte qu’on était qu’une poignée de gringos à passer la nuit ici et que le flot du midi avait disparu à 2h de l’après midi. Quel bonheur alors de se balader sur cette île magnifique !!








Et quelle surprise aussi de tomber en redescendant, sur la fête du village. A notre arrivée, tout le monde est assis par terre en train de manger en silence. Très rapidement, hommes et femmes se lèvent, sifflotent, bougeottent… On voit finalement se dessiner deux groupes de personnes qui se distinguent par leur tenue, mais aussi par leur manière de danser et le rythme de leurs musiciens respectifs. Il s’agit à priori du groupe des jeunes, qui paraissent semblables à des électrons libres, opposé au groupe des vieux ordonnés méticuleusement dans un cercle aussi parfait que l’alcool peut le permettre.






L’ambiance est festive, mais avec beaucoup de calme et de retenue. L’alcool coule à flot et beaucoup d’hommes semblent imbibés.
Les gens sont très peu communicatifs. On a beau essayer d’en savoir un peu plus, personne ne veut nous parler ! On tolère notre présence parmi eux (on est les deux seuls blancs autour de la place) à condition de ne pas s’immiscer dans leur traditions…

Nuit plus que calme sur la paisible île et quel bonheur d’en refaire le tour au réveil en attendant notre bateau de retour !