Un peu d’histoire

C’est le 15 août 1537 que la ville d’Asunción est fondée. La région reste encore un territoire espagnol.
Le 14 mai 1811, une joute militaire conduite par Fulgencio Yegros, proclame l'indépendance du Paraguay. Le pays est alors gouverné par des dictateurs pendant de longues années.
En 1865, inquiets par la réussite économique du Paraguay, l'Argentine, l'Uruguay et le Brésil signent la Triple Alliance pour tenter d'abattre cette petite nation (pas si petite que ça à l’époque).


La guerre prend fin en 1870 à la bataille de l'Aquidaban. Le pays est anéanti. Plus de la moitié des 525 000 Paraguayens sont morts et il reste à peine 29 000 hommes adultes. Le Paraguay est reconstruit par les femmes.
Entre 1870 et 1932, le Paraguay voit ce succéder 32 dictateurs différents, tour à tour assassinés ou victimes de coup d’états.
Une nouvelle fois la guerre vient faire des ravages au Paraguay entre 1932 à 1935. C’est la guerre du Chaco, entre le Paraguay et la Bolivie, à propos d'une région aride supposée regorger de pétrole et autres richesses minières. La victoire du Paraguay lui accorde 120 000 Km² de territoires supplémentaires. On ne sait toujours pas si cette terre contient du pétrole, mais le Paraguay a pu reprendre un peu d’embonpoint!


Le général et dictateur Alfredo Stroessner conservera le pouvoir de 1954 à 1989. Il s'agit de la plus longue dictature d'Amérique latine. En 1989 Stroessner est renversé par le général Andrés Rodriguez son bras droit. Et c’est la fin de la dictature.

Le président est aujourd’hui Óscar Nicanor Duarte Frutos, un président plutôt centriste à ce que j’ai pu comprendre.


Le président est élu au suffrage direct, un tour et c’est fini. Après les élections, il doit attendre 3 mois pour prendre ces fonctions. Période morte politiquement parlant au Paraguay d’après Abu (la mère de Céleste).
Les prochaines élections auront lieu l’année prochaine. On peut déjà voir sur les murs d’Asunción et de la campagne avoisinante, des pentures vantant les mérites de tel ou tel candidat. Les Paraguayens de mon entourage sont pressés de pouvoir changer de président et de passer à un vrai président socialiste. Espérons qu’ils seront assez nombreux…

Besos a todos !